« Les Intellectuels et les médias » est la suite de « Le besoin de croyance et le besoin de vérité », entretiens avec Jacques Bouveresse filmés par Gilles L'Hôte, A la source du savoir, Paris, 2008.
Biographie
(Wikipédia)
Né le 20 août 1940 à Épenoy, dans le Doubs (France), dans une famille paysanne, Jacques Bouveresse fait ses études secondaires au séminaire de Besançon. Il passe deux années de préparation au baccalauréat de philosophie et de philosophie scolastique à Faverney, dans la Haute-Saône. Il suit les classes préparatoires littéraires au lycée Lakanal de Sceaux, et entre en 1961 à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, où il est un élève particulièrement brillant. En 1965, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie.
Il devient rapidement un spécialiste du positivisme logique. Il se voit ainsi confier le chapitre correspondant dans l'Histoire de la philosophie dirigée par François Châtelet, dont il est un des plus jeunes contributeurs.
Sous la direction d'Yvon Belaval, il soutient en 1975 sa thèse de doctorat d'État sur Wittgenstein, intitulée Le Mythe de l'intériorité : Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein.
Dès ses premiers travaux, il construit son chemin intellectuel en marge des grandes modes philosophiques, s'inscrivant ainsi dans la lignée discrète de la philosophie des sciences de Jean Cavaillès, Georges Canguilhem ou Jean-Toussaint Desanti. En 1976, Wittgenstein était encore peu connu en France, de même que le positivisme logique. Bouveresse s'est ouvert à ces domaines grâce, en particulier, aux cours de Jules Vuillemin et de Gilles-Gaston Granger, pour lesquels il a gardé une amitié constante.
Carrière universitaire
1961-1966 : élève de l'École normale supérieure (rue d'Ulm)
1965 : reçu à l'agrégation de philosophie
1966-1969 : assistant au département de Philosophie de la Sorbonne (Faculté des lettres et sciences humaines de Paris), où il enseigne la logique
1969-1971 : maître-assistant à l'UER de Philosophie de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
1971-1975 : attaché de recherche, puis chargé de recherches au CNRS
1975 : docteur d'État en philosophie (université Paris I Panthéon-Sorbonne)
1975-1979 : maître-assistant, puis maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne
1979-1983 : professeur extraordinaire, puis ordinaire, au département de Philosophie de l'université de Genève, chargé de l'enseignement de la philosophie analytique
1983-1995 : professeur à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne et professeur associé à l'université de Genève
1992-1995 : directeur de l'Unité de recherches associée au CNRS « Histoire et philosophie des sciences » (UA 1079)
1995 : professeur au Collège de France (chaire de philosophie du langage et de la connaissance)
Depuis 2010 : professeur honoraire au Collège de France
Références
(2) Jacques Bouveresse cite une publication de Karl Kraus (1874-1936) dans sa revue Die Fackel (N° 293, 11e année, Vienne, fin décembre 1909) sur le Procès Friedjung que l'on peut consulter dans le texte. - Quant au canular de l'ingénieur Schütz suite au tremblement de terre de 1911 (l'histoire du "Grubenhund"), Karl Kraus en réfère dans un texte intitulé "Après le séisme" > "Nach dem Erdbeben" (1911).
(3) Signalons aussi cet échange entre Pierre Vidal-Naquet (1930-2006) et Bernard-Henri Lévy (Nouvel Observateur, 18/25 juin 1979) autour du Testament de Dieu de BHL remis en ligne par les amis de l'historien.
(4) L'article de Jacques Bouveresse dans le Monde Diplomatique (mai 2006) a été importé ici-même > On_en_est_la.pdf. - Citons enfin son texte intitulé « Le philosophe, les médias et les intellectuels » (revue Agone, 41 -42 | 2009)
(5) Wikipédia propose une bibliographie assez dense des écrits de Jacques Bouveresse.
(5) Wikipédia propose une bibliographie assez dense des écrits de Jacques Bouveresse.
(*) NB. - Je tiens à préciser, si besoin est, que je ne cautionne nullement certaines
positions ultérieures prises par physicien belge Jean Bricmont, qui démontre ainsi
que l'inverse est également vrai : lorsqu'un scientifique s'aventure
sur le terrain de la philosophie, de l'analyse historique, sociale,
politique, il n'est jamais à l'abri de la vulgarité et du ridicule...
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